Mars 2022 – Jésus nous supplie de le croire

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jn 8, 28-29).

La victoire sur le serpent a eu lieu, elle est certaine et la place du serpent est prise. C’est pourquoi Jésus nous supplie de le croire : Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Le serpent peut errer encore, faire peur encore, nous séduire encore, mais il n’a plus de domicile et sa défaite est assurée.

C’est à l’heure où le Fils de l’homme est élevé, comme le serpent, que l’on contemple sa victoire. Regarder vers le Crucifié pendu comme le serpent d’airain, vient guérir une fois pour toutes notre foi, toujours malade de ne pas croire assez que la victoire est définitive. Regarder vers le Crucifié, c’est accepter de laisser se retourner nos schémas tout faits. Retournement. Bouleversement. Conversion.

 Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage (PS 33, 6).                                                                                                                                              

Anne Lécu, Marcher vers l’innocence

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