Mars 2021 : Le paradoxe de la mort
Il y a dans la mort un paradoxe. La mort signifie la passivité la plus totale, l’effacement radical, la disparition, et en même temps sa dimension cachée, secrète, indique comment la passivité peut être vécue comme l’acte d’amour le plus grand. Quand on meurt, il ne nous reste plus qu’un seul acte à poser, l’acte qui ouvre le monde à la vie éternelle : celui d’aimer. (…)
Aimer est l’action la plus grande que l’on puisse poser, car elle nous engage au-delà de la plus grande passivité qu’est la mort à consentir à la Vie.
Mgr Michel Aupetit, La mort, méditation pour un chemin de Vie. Novembre 2020